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Albanie. Chants et musiques du pays des aigles. Spectacle

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Évènement

Titre

Albanie. Chants et musiques du pays des aigles. Spectacle

Sous-titre

Traditions musicales guègue, myzeqare, labe, tosque et tchame

Date

2012-05-05

Date de fin

2012-05-06

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

5-6/05/2012
Samedi 5 mai à 20h30
Dimanche 6 mai à 17h
maison des Cultures du monde, Paris 6e

Traditions guègue, myzeqare, tosque, labe et tcham

Pouvait-on imaginer que cinq siècles d'occupation ottomane et 46 années d'un des régimes communistes les plus durs laisseraient s'épanouir sur un si petit territoire tant de musiques originales ? Nul doute que le relief montagneux, rendant les communications difficiles, eut sa part à cette diversité en confinant les communautés dans leurs villages escarpés ; mais on doit compter aussi avec un peuple d'hommes rudes qui a de tous temps dompté sa souffrance par le chant et la poésie, exalté les hauts-faits de ses héros dans des épopées et continue aujourd'hui de louer la beauté de ses garrigues, chanter la grâce de ses femmes ou, comme les Tchames, pleurer sa patrie perdue.
Le chant, a cappella ou accompagné par les instruments, est au centre de toute activité sociale, qu'il s'agisse d'un repas entre amis, d'une fête de naissance, de fiançailles ou de noces. Malgré les mutations récentes qui accompagnent l'intégration européenne de l'Albanie, les musiques traditionnelles conservent toute leur vigueur et concernent toutes les générations car elles sont un fondement de l'identité albanaise. Le régime isolationniste d'Enver Hoxha ne s'y trompa d'ailleurs pas en créant des festivals un peu partout dans le pays, en particulier le festival quinquennal de Gjirokastër où, aujourd'hui encore, nombre d'artistes traditionnels continuent de recevoir une consécration qui est bien souvent un passeport pour des tournées internationales.
Aussi, l'exode rural n'a-t'il pas altéré ces traditions. En ville, bien au contraire, les communautés villageoises se ressoudent, festoyent et créent des associations afin de transmettre leur patrimoine culturel aux plus jeunes.

À cette vitalité de la musique en Albanie s'adjoint une étonnante diversité pour un pays qui compte parmi les plus petits d'Europe. On peut le diviser grosso modo en deux grandes régions séparées par la rivière Shkumbin, qui le traverse d'ouest en est, du lac d'Ohrid jusqu'à l'Adriatique. Au sud, c'est le règne des iso-polyphonies ou polyphonies à bourdon, classées chef-d'oeuvre du patrimoine culturel immatériel par l'Unesco.
Au nord de la Shkumbin, c'est la plaine centrale de Tirana qui rejoint celle de la Myzeqe, puis on aborde les contreforts des Alpes albanaises, pays des guègues, dont le chant épique a servi de sujet à un roman d'Ismaïl Kadaré, Le dossier H. Dans cette région montagneuse qui s'étend de Lezha à Shkodër, Pukë et Dibër, on pratique un chant monodique, a cappella ou accompagné aux luths çifteli et sharki ou à la viole lahutë.

Pjeter Matusha, rhapsode et joueur de viole lahutë
L'une des traditions les plus particulières des guègues, Albanais du nord, est la ballade épique mettant en scène des héros albanais, généralement en lutte contre le pouvoir ottoman. Il ne reste aujourd'hui que deux ou trois grands rhapsodes (rapsod) et Pjeter Matusha est l'un
d'entre eux. D'une voix un peu rauque et légèrement nasale, il chante l'histoire d'Ago Ymeri en s'accompagnant à la viole lahutë. Le corps de l'instrument est formé d'une seule pièce de bois (noyer ou mûrier, épicéa, érable, sycomore'). La table d'harmonie est en peau et la mèche de l'archet en crin de cheval. Le chevillier est généralement sculpté en forme de tête de chèvre ou de cheval. Certains reproduisent le buste du célèbre héros albanais Skanderbeg ou encore l'aigle bicéphale, emblème de l'Albanie.

Sherif Dervishi et Tonin Haxhia, chant et luths
Sherif Dervishi est originaire de la petite ville de Dibër au nord-est de l'Albanie. Maçon de profession, il a appris le chant et la pratique du luth çifteli dans sa famille, tout particulièrement auprès de son grand-oncle maternel, de son oncle et de son père.
Sherif chante en s'accompagnant lui-même au petit luth çifteli. Il réunit les qualités de l'amateur et du professionnel : sa technique vocale et sa maîtrise du çifteli sont impeccables, mais il y ajoute une aisance et un naturel extrêmement touchant qu'il joue pour des amis dans son salon ou sur une scène.

Tonin Haxhia est originaire de Pukë dans l'extrême nord de l'Albanie. Il est le fils de Frrok Haxhia, un rhapsode réputé. Il a côtoyé de grands artistes comme Ndue Shyti, le virtuose du çifteli et dès l'âge de 9 ans, il a commencé à participer au festival de Gjirokastër. Tonin enseigne
la musique dans une école élémentaire. Plutôt multi-instrumentiste que chanteur, il seconde Sherif au luth sharki, joue des pièces en solo au çifteli ou à la petite flûte bilbil.
Leur répertoire, généralement interprété lors des tablées familiales, des banquets et des veillées, comprend des chants épico-historiques, des chants d'amour, des chants satiriques et moraux sur les rapports familiaux, notamment entre bru et belle-mère, et ces émouvants "chants de
recrue" (nizam) dont les récits déchirants racontent la séparation des hommes enrôlés pour dix ans, vingt ans, dans l'armée ottomane, obligés de quitter pour toujours leur père, leur mère, leur épouse.
Le çifteli est un petit luth à deux cordes qui s'apparente au luth populaire turc cura. Il est surtout présent en Albanie du nord et au Kosovo. Plus grand de taille, le sharki sert essentiellement d'instrument d'accompagnement au çifteli.

Le saz de Barjam Saçma
Barjam Saçma : clarinette
Marsel Muka : violon
Ardian Muka : luth llautë
Selim Backa : fizarmonikë et chant
Habib Mamo : chant et tambourin def
On quitte les rudes montagnes du nord de l'Albanie pour redescendre vers les plaines centrales et plus particulièrement celle de la Myzeqe, autour de la ville de Fier. Dans cette région, on pratique une musique instrumentale que l'on retrouve dans plusieurs villages du sud de l'Albanie et qui s'apparente aux musiques de l'Épire, en Grèce.
Ces ensembles instrumentaux, appelés saz, se composent d'une clarinette (klarinetë), d'un violon (violinë), d'un luth (llautë), d'un accordéon(fizarmonikë) et d'un tambourin (def).
Le clarinettiste Bajram Saçma, âgé d'une cinquantaine d'années, interprète des kaba, sortes d'élégies au caractère funèbre, semi-improvisées, généralement suivies d'une danse : dyshe myzeqiare (danse de Myzeqe), vallja e ngjalave (danse de l'anguille), vallja e rrugës (danse du cortège de la mariée), ou une pogonishte au rythme boiteux et obsédant.
Leur répertoire n'est pas seulement instrumental, Habib Mamo possède également un répertoire de quelque 200 chansons qu'il interprète à deux voix avec Selim Backa et l'accompagnement instrumental. Ce groupe est un véritable ensemble de village. Il ne joue que le répertoire traditionnel et principalement dans les fêtes de mariage, entre mai et octobre.

Polyphonies labes
Guri Rrokaj, Diana Ruçi, Hasim Mele, Neil Ruçi
Le sud de l'Albanie est très largement dominé par la pratique de la polyphonie vocale à bourdon ou isopolyphonie. Trois styles se distinguent : le style tosque, majoritaire car la Toskëri couvre la plus grande partie de la région, le style lab au sud de la Vjosa, et le style tchame de la région frontalière avec l'Épire grecque. Ces polyphonies sont en général à deux parties avec bourdon :
une première voix appelée marrës (preneur) qui chante l'essentiel du texte, une seconde voix qui lui répond appelée prerës (coupeur) ou kthyës (rendeur) et le choeur qui tient le bourdon appelé iso (du grec íson). Chez les Lab, elles peuvent être parfois à trois parties : un marrës, un prerës et un hedhës (lanceur) qui vient se glisser dans le registre aigu avec un fort vibrato ; ces trois parties étant complétées par le bourdon iso.
Le style lab se subdivise en sous-styles régionaux marqués par plus ou moins de douceur ou de rudesse dans l'expression vocale. Ainsi, les chants de Gjirokastër sont connus pour leur douceur, le moëlleux des voix tandis qu'à Vlora ou à Lapardha, les voix sont drues, puissantes, parfois agressives.
L'ensemble Bilbilat (les rossignols) a été fondé à Tirana il y a quelques années et réunit des chanteurs amateurs et professionnels originaires de diverses villes du pays Lab, ce qui lui permet de couvrir un éventail très large du répertoire et des styles de cette région. Le principal marrës de l'ensemble n'ayant pu venir pour raisons de santé, il est remplacé par Guri Rrokaj, celui de l'ensemble de Mallakastër.

Polyphonies tchames
solistes : Shaban Zeneli, Rifat Sulaymani
Les polyphonies tchames sont les moins connues à l'extérieur de l'Albanie, car leur diffusion a été beaucoup plus tardive. Ceci pour une raison simple, la plus grande partie de la Çamëri s'étend sur le sud de la province grecque d'Épire et seule une toute petite portion (dans les environs de Saranda) empiète sur le sud de l'Albanie. Or pendant la guerre civile qui sévit en Épire entre 1946 et 1949, plusieurs dizaines de milliers de Tchames durent fuir vers l'Albanie et furent installés dans diverses régions du pays, en particulier autour de Durrës. Cette histoire dramatique a profondément marqué l'art vocal des Tchames dont Shaban Zeneli et Rifat Sulaymani sont les plus illustres détenteurs aujourd'hui.


L'isopolyphonie vocale albanaise a été proclamée chef-d'oeuvre du patrimoine culturel immatériel par l'Unesco en 2005

Bergers flûtistes de Gramsh
Bashkim Llapushi, Naim Sharku, Shaqir Sinani, Gëzim Bajrami

Gramsh est une petite ville isolée au centre de l'Albanie. Située au sud de la rivière Shkumbin qui sépare les moitiés septentrionale et méridionale de l'Albanie, on y parvient depuis Elbasan par une petite route qui longe sur les derniers 30 km la vallée de la Devoli. On est ici en Toskeria, l'une des trois sous-régions du sud de l'Albanie, avec la Laberia et la Tchameria.
Fyell (prononcer : füèl) désigne la flûte en Albanie, le plus souvent une flûte à bloc. Le fyell de Gramsh est tout à fait particulier puisqu'il s'agit d'une grande flûte à embouchure biseautée qui se joue donc comme le nây arabe (sur les lèvres) ou persan (sur les dents). Cette technique de jeu et la longueur de l'instrument confèrent au fyell de Gramsh une sonorité à la fois profonde et très riche en harmoniques.
Instrument pastoral, le fyell se jouait autrefois en solo. Mais depuis une cinquantaine d'années, s'est développée une pratique collective qui s'inspire des groupes vocaux de la tradition musicale tosk. Il s'agit d'une iso-polyphonie à trois parties : une flûte soliste qui prend la mélodie, une qui la soutient et lui répond et deux flûtes qui assurent le bourdon.
Les musiciens interpréteront aussi quelques chants qui montreront les similitudes entre les formes vocale et instrumentale.
Chaque pièce est une semi-improvisation non mesurée, un impromptu bucolique et mélancolique comme l'illustrent les titres des pièces :
L'avaz de la flûte qui pleure ;
Avaz à l'ombre des arbres ;
Quand le troupeau va boire ;
L'avaz des clarines ;
Chant de la fleur de printemps'

Les musiciens se partagent entre leur activité de berger, l'animation des fêtes de village et les festivals locaux. Ils chantent également des chants de la tradition tosque.
Pierre Bois

La Maison des Cultures du Monde tient à remercier tout particulièrement :
Monsieur Viktor Sharra
Monsieur Besim Petrela
Monsieur Ylljet Aliçka, Ambassadeur d'Albanie en France

Programme :


Pjeter Matusha
- Këngë majë krahi
Ces appels étaient autrefois lancés et relayés de sommet en sommet pour avertir les habitants, leur donner des nouvelles, les prévenir d'un danger.
- Ago Ymeri
Ago Ymeri, un jeune preux, s'apprête à partir à la guerre le lendemain de ses noces. Son épouse lui promet de l'attendre 9 ans, 9 mois et 9 jours. Gravement blessé, il est capturé par un pacha qui l'accueille chez lui. Dans cette prison dorée, Ago Ymeri chante la nostalgie de son pays et des siens en s'accompagnant au çifteli, le luth traditionnel albanais. Peu à peu, il perd le goût du boire, du manger et de la musique. Le pacha et sa fille s'enquièrent de la cause de cette mélancolie et il leur explique qu'il ne lui reste plus qu'un jour avant le terme du délai accordé par son épouse. Le pacha lui donne alors son meilleur cheval et il part. À son arrivée au village, il croise un cortège nuptial, c'est celui de son épouse en route pour la cérémonie de ses secondes noces.


Sherif Dervishi et Tonin Haxhia
- Vijnë pampurat : Les bateaux arrivent
Ce chant, datant probablement du XIXe siècle, évoque les souffrances et la nostalgie des nizamë, les soldats albanais recrutés pour plusieurs années dans les armées de l'empire ottoman.
- Solo de çifteli sur des motifs mélodiques de la région de Dibër.
- Moj e mira, si lule e livadhit : Belle comme la fleur de la prairie
Chant lyrique décrivant la beauté d'une fille qui "a enflammé les coeurs des gars du village de Tetovë et des alentours". Sa beauté et son intelligence sont comparées à la lumière.
- Ku-ku nanë, vatani jem! : Ma pauvre patrie !
Dans cet autre chant de nizamë, est évoquée leur campagne à travers les déserts du Yémen et leur nostalgie du pays natal.
- Solo de çifteli sur des motifs mélodiques de la région de Pukë.
- Një bilbil për ty këndon : Un rossignol chante pour toi
Un rossignol chante pour une belle jeune fille et trouble son sommeil.


Flûtistes de Gramsh
- Avazi i korieve : Air des bosquets
- Pièce instrumentale pour flûtes fyell.
- Ç'kini gjunjë që u pretë : Oh, mes genoux, que s'est-il passé ?
Chant de nizamë. Le narrateur, enrôlé de force dans l'armée ottomane, s'étonne que ses genoux refusent de marcher.
- Pièce pour cornemuse gajde et flûtes fyell
- Tanë, moj Tanë"
Cette chanson célèbre dans tout le sud de l'Albanie relate le courage d'une jeune fille qui aida son frère à lutter contre des bandits qui voulaient piller son troupeau de moutons.
- Avaz me të qarë
Lamentation instrumentale pour flûtes fyell.
- Pièce pour flûtes fyell et bilbil.


Polyphonies Labes
- Ago, Ymer Ago
Même thème que la ballade interprétée par Pjeter Matusha.
- Mike, borzilok në derë : Amie, basilic à la porte
Ce chant adresse des conseils à une belle jeune fille. Tout en la comparant au basilic, on lui suggère de refuser les avances d'un homme âgé et d'encourager l'amour d'un jeune garçon.
- Tundu bejk'e bardhë : Allez, pavane-toi, blanche brebis
Une jeune bergère descend avec grâce de la montagne et se laisse courtiser par un jeune berger. Le son de sa flûte, le soir, la tient éveillée dans son lit.
- Qante motra për vëllanë : La soeur pleurait pour son frère
Cette lamentation raconte l'histoire d'un berger tué par des bandits et dont le troupeau fut pillé. Sa soeur le pleure et jure vengeance.
- Janinës ç'i panë sytë : Qu'ont vu les yeux de Yanino ?
Célèbre chant datant probablement du XIXe à la gloire de Zenel Celua, un jeune combattant qui, dans les environs de Ioanina, fonça à travers un bataillon turc'
- O Sinan
Chant en l'honneur d'un jeune résistant albanais pendant la Seconde guerre mondiale.
- Dil Pasha se jam për rrugë : Sors, Pacha, car je prends la route
Un combattant de l'indépendance défie le pacha ottoman en lui criant de sortir de son palais et de venir se mesurer à lui.


Polyphonies Tchames
- Tanë, moj Tanë! : Tanë oh Tanë !
Le thème est le même que celui du chant interprété par les musiciens de gramsh, mais le style musical est différent.
- Ti, moj Smartë : Toi, Smartë
Ce chant consacré à l'un des villages perdus de la Tchameria, illustre tout ce répertoire portant sur une des périodes les plus tragiques de l'histoire des Tchames.
- Lul Çapari
Histoire d'un martyr de la résistance contre les Ottomans qui commandait un groupe d'insurgés.
- Ulu mal të shoh Kastrinë : Baisse-toi, montagne, que je voie Kastri
Un jeune Tchame, derrière la montagne, lui demande de se baisser pour qu'il puisse voir son village natal, Kastri et les belles filles qui y vivent.
- Çelo Mezani
Ce chant, le plus célèbre de la tradition tchame, est une lamentation sur un jeune homme qui fut tué dans une embuscade et dont la mère refusa d'admettre la mort de son fils.
- Këngë për nusen : Chanson à la jeune mariée
La belle-famille se réjouit de la beauté de la jeune mariée mais elle lui rappelle qu'elle est entrée dans une famille importante et réputée.
- Tumankuqe moj mes'hollë : La fille à la taille fine, vêtue d'un tuman rouge
Le tuman est une culotte bouffante. Ce chant d'amour joyeux et dansant, décrit une belle jeune fille qui accepte d'être courtisée par un garçon.


Ensemble Barjam Saçma
- Kaba myzeqare
Pièce instrumentale de la plaine de Myzeqe
- Kaba
Duo pour clarinette et violon
- Dy thëllëza në një shqopë : Deux perdrix sur la bruyère
Deux perdrix sur la bruyère. J'essaie de les attraper, mais n'y arrive point. Allégorie d'un garçon qui courtise deux filles et n'en séduit aucune.
- Kabaja e Gjeneral Gramafonit : Kaba du Général Gramophone
Il y a une trentaine d'années, un film intitulé "général gramophone" racontait la résistance des Albanais contre la propagande fasciste de l'Italie de Mussolini. Ce kaba, très apprécié par les albanais, faisait partie de la bande sonore du film.
- Vallja e Osman Takës : La danse de Osman Taka
Cette danse tchame évoque le sacrifice d'Osman Taka, un combattant de l'indépendance de l'Albanie. Arrêté en 1886, son dernier voeu avant de mourir fut d'être autorisé à danser.
- Trandafil pe dimri : Rose d'hiver
Le ciel est noir, il vente et une rose éclôt dans la tempête. On lui dit d'attendre que la neige cesse ; au printemps filles et garçons la regarderont avec envie.
- Kaba e Lulushit : Kaba de Lulush
Ce kaba fut composé par Lulush, un grand clarinettiste de la région de Korçë, mort prématurément.
- Kaba violinë
Pièce instrumentale pour violon principal. Artiste prometteur, Marsel Muka n'a que 20 ans.

Contributeurs

Origine géographique

Albanie

Mots-clés

Date (année)

2012

Cote MCM

MCM_2012_AL_S2

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