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Masque de Rangda

Ensemble

Titre

Masque de Rangda

Type de document

Objet

Date d'acquisition

2005-01-01

Origine géographique

Indonésie

Description

Sorcière invincible qui crache du feu

Cartel

CALONARONG DE BALI (INDONÉSIE) Un théâtre d'exorcisme Le Calonarong, drame dansé magico-religieux, ne devrait être présenté que dans les temples, ou les carrefours et les cimetières, sièges des mauvais esprits, car il a des fonctions exorcistes. Le spectacle met en scène le combat permanent qui oppose les forces du bien et du mal, combat dont l'issue demeure toujours incertaine car la vision du monde balinaise impose qu'un équilibre soit préservé entre ces deux forces. Il est exécuté pendant les périodes considérées comme néfastes dans le calendrier balinais, notamment le nouvel an du calendrier lunaire ou lors des épidémies et autres calamités. Le récit raconte l'histoire de la sorcière Calonarong qui entra dans une grande colère à la suite de la répudiation de sa fille par le roi Erlangga. Après bien des péripéties, Calonarong se transforme en démone Rangda (littéralement : la Veuve) et cause de véritables fléaux avant d'être à son tour neutralisée par le Barong, animal bienfaisant et débonnaire dont la tradition remonte au lion protecteur shishi du bouddhisme chinois. Calonarong paraît aux yeux des humains comme une ogresse assoiffée de sang. Au cours du drame, elle change plusieurs fois d'aspect empruntant tour à tour les traits d'une sorcière âgée ou le visage charmant d'une jeune princesse, avant de se transformer en un monstre au masque effrayant et dont l'efficacité se mesure au nombre de transes qu'elle déclenche chez les participants. En fonction des métamorphoses anatomiques, la musique du gamelan (orchestre), les voix, les gestes et la danse se transforment et passent du mode manis (doux, suave) au mode keras (dur, viril). De nombreux protagonistes, acteurs-danseurs, accompagnent l'épopée de la sorcière maléfique. Ils composent une sorte d'opéra prodigieux qui s'achève par l'arrivée du Barong, un masque aux proportions gigantesques, porté par deux hommes, et qui délivre les possédés de leur transe. D'autres masques s'invitent sur la scène comme le démon Celuluk, bêta et maladroit, l'aigle mythique Garuda ou encore les demi-masques des valets bondres, incarnation du bon sens populaire.

Fonction d'usage

Masque de danse

Description de l'objet

Masque en bois peint présentant une couronne dorée en cuir et une longue chevelure de crin blanc. Des nattes de coton descendent de chaque côté de sa tête. Sa langue, bandeau noir et rouge décoré d'étoiles dorées en cuir et de bijoux, est agrémentée de poils noirs. Des nattes de coton descendent de chaque côté de son visage. Sa couronne se retrouve à l'arrière de la tête. Sa main est constituée d'un gant en coton rempli de polystyrène, de peau en guise d'ongles et de corne en guise de griffes.

Nombre de parties

2

Dimension (HxLxP)

135x70x50 cm

Matière et technique

Crin ; Plastique ; Cuir peint ; Perles et miroirs (collés); Feutre ; Coton (brut et tissé); Métal ; Peau ; Corne

Constat d'état

Crin abimé, Main détachée

Mouvement de l'objet

Exposition "Le pouvoir des masques" au CFPCI - MCM de Vitré, 2011 Spectacle présenté du 7 au 10 avril 2005 au théâtre du Soleil à Paris dans le cadre du Festival de l'Imaginaire 2005

Mode d'acquisition

ACHAT

Donateur/vendeur

Donateur-vendeur

I Made Jimat
#405706

Mots-clés

Cote MCM

MCM_2005_ID_O1_OB5

numéro

800

Date du copyright

2005

Numéro d’inventaire

ID.2005.1.3

propriétaire