Corée. Solos de danse par Yang Sung-Ok, Musiques de chambre et danses traditionnelles de Corée. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Corée. Solos de danse par Yang Sung-Ok, Musiques de chambre et danses traditionnelles de Corée. Spectacle
Date
2011-12-04
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Danse
Description de la pratique
II. Solos de Danse par Yang Sung-Ok
Kim Young-Gil, ajaeng
Na Young-Seon, piri
Jo Yong-Bok, janggu
Sa Ju-Hyun, haegeum
Lee Ji-Hye, gayageum
La danse traditionnelle coréenne se divise en danses de cour et danses populaires. Les danses de cour étaient exécutées lors d'événements nationaux et des banquets royaux. Ce sont des danses hiératiques, gracieuses, à la gestuelle raffinée.
Les danses populaires, à l'inverse, sont gaies, énergiques, vigoureuses. Leur objectif étant d'exprimer des émotions simples, avec un souci modéré des règles, elles ont favorisé l'expression libre. Selon les régions elles diffèrent de par leur forme, leur musique, leurs costumes. Mais toutes partagent une relation étroite avec le chamanisme, les traditions agraires et les fêtes saisonnières, et certaines ont également subi l'influence du bouddhisme. Enfin, si elles ont toutes évolué au fil des siècles en fonction de leur interprètes, elles se sont remarquablement conservées.
Ce récital présente cinq pièces du répertoire de danse en solo, celui où s'exprime le mieux l'inventivité et l'imaginaire de son interprète.
Yang Sung-Ok (née en 1954) est réputée en Corée pour l'originalité de son sens artistique et ses choix musicaux et chorégraphiques. Spécialiste de la danse traditionnelle coréenne, elle a beaucoup contribué au développement des arts du spectacle, à travers des danses créatives reprenant des éléments traditionnels.
Yang Sung-Ok est co-détentrice de la danse Taepyeongmu, bien culturel immatériel n°92 et a obtenu le prix du Ministre de la Culture, du Sport et du Tourisme coréens. Après avoir été membre de la compagnie nationale de danse et avoir participé aux festivités des jeux olympiques de Los Angeles (1984) et de Séoul (1988), elle est aujourd'hui professeur à l'université nationale des arts et directrice de la compagnie de danse Hannuri.
Prélude : Solo de hautbois piri par Na Young-Sun
1. Sanjo Chum (danse de sanjo)
Cette danse demande une très grande maîtrise technique car le danseur doit suivre avec une extrême précision tous les changements de rythme du sanjo joué à la cithare gayageum tout en donnant une impression de liberté et de charme naturel.
Musique Gayageum sanjo de l'École de Kim Yun-Deok
Gayageum : Lee Ji-Hye
Interlude : Solo de vièle haegeum par Sa Ju-Hyun
2. Salpuri
Signifiant "danse pour chasser les mauvais esprits", cette danse était à l'origine celle des rites chamaniques. Depuis, nombre d'artistes professionnels en ont fait une forme spectaculaire à part entière. La musique accompagnant les cérémonies chamaniques est aussi appelée salpuri ou encore sinawi lorsqu'elle n'est pas accompagnée de danse. Yang Sung-Ok est ici accompagnée par un sinawi à la cithare à cordes frottées ajaeng par Kim Young-Gil.
Interlude : Duo de hautbois piri et vièle haegeum par Na Young-Sun et Sa Ju-Hyun
3. Janggu chum (danse du janggu)
Le tambour en forme de sablier janggu est l'instrument de percussion le plus populaire de Corée. La danseuse le porte en bandoulière tout en dansant sur les mélodies populaires de Hangang sutharyang.
Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Sa Ju-Hyun haegeum, Jo Yong-Bok janggu.
Interlude : Sinawi en version d'ensemble
par : Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Lee Ji-Hye gayageum, Jo Yong-Bok janggu.
4. Taepyeongmu
Cette danse évoque une prière pour un règne paisible et des récoltes abondantes. Tanôt dignes et majestueux, tantôt gais et légers, les pas requièrent force, habileté et enthousiasme. Bien culturel immatériel n°92, Taepyeongmu fut transmise à Yang Sung-Ok par Kang Seon-Young.
Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Sa Ju-Hyun haegeum, Jo Yong-Bok janggu
Kim Young-Gil, ajaeng
Na Young-Seon, piri
Jo Yong-Bok, janggu
Sa Ju-Hyun, haegeum
Lee Ji-Hye, gayageum
La danse traditionnelle coréenne se divise en danses de cour et danses populaires. Les danses de cour étaient exécutées lors d'événements nationaux et des banquets royaux. Ce sont des danses hiératiques, gracieuses, à la gestuelle raffinée.
Les danses populaires, à l'inverse, sont gaies, énergiques, vigoureuses. Leur objectif étant d'exprimer des émotions simples, avec un souci modéré des règles, elles ont favorisé l'expression libre. Selon les régions elles diffèrent de par leur forme, leur musique, leurs costumes. Mais toutes partagent une relation étroite avec le chamanisme, les traditions agraires et les fêtes saisonnières, et certaines ont également subi l'influence du bouddhisme. Enfin, si elles ont toutes évolué au fil des siècles en fonction de leur interprètes, elles se sont remarquablement conservées.
Ce récital présente cinq pièces du répertoire de danse en solo, celui où s'exprime le mieux l'inventivité et l'imaginaire de son interprète.
Yang Sung-Ok (née en 1954) est réputée en Corée pour l'originalité de son sens artistique et ses choix musicaux et chorégraphiques. Spécialiste de la danse traditionnelle coréenne, elle a beaucoup contribué au développement des arts du spectacle, à travers des danses créatives reprenant des éléments traditionnels.
Yang Sung-Ok est co-détentrice de la danse Taepyeongmu, bien culturel immatériel n°92 et a obtenu le prix du Ministre de la Culture, du Sport et du Tourisme coréens. Après avoir été membre de la compagnie nationale de danse et avoir participé aux festivités des jeux olympiques de Los Angeles (1984) et de Séoul (1988), elle est aujourd'hui professeur à l'université nationale des arts et directrice de la compagnie de danse Hannuri.
Prélude : Solo de hautbois piri par Na Young-Sun
1. Sanjo Chum (danse de sanjo)
Cette danse demande une très grande maîtrise technique car le danseur doit suivre avec une extrême précision tous les changements de rythme du sanjo joué à la cithare gayageum tout en donnant une impression de liberté et de charme naturel.
Musique Gayageum sanjo de l'École de Kim Yun-Deok
Gayageum : Lee Ji-Hye
Interlude : Solo de vièle haegeum par Sa Ju-Hyun
2. Salpuri
Signifiant "danse pour chasser les mauvais esprits", cette danse était à l'origine celle des rites chamaniques. Depuis, nombre d'artistes professionnels en ont fait une forme spectaculaire à part entière. La musique accompagnant les cérémonies chamaniques est aussi appelée salpuri ou encore sinawi lorsqu'elle n'est pas accompagnée de danse. Yang Sung-Ok est ici accompagnée par un sinawi à la cithare à cordes frottées ajaeng par Kim Young-Gil.
Interlude : Duo de hautbois piri et vièle haegeum par Na Young-Sun et Sa Ju-Hyun
3. Janggu chum (danse du janggu)
Le tambour en forme de sablier janggu est l'instrument de percussion le plus populaire de Corée. La danseuse le porte en bandoulière tout en dansant sur les mélodies populaires de Hangang sutharyang.
Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Sa Ju-Hyun haegeum, Jo Yong-Bok janggu.
Interlude : Sinawi en version d'ensemble
par : Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Lee Ji-Hye gayageum, Jo Yong-Bok janggu.
4. Taepyeongmu
Cette danse évoque une prière pour un règne paisible et des récoltes abondantes. Tanôt dignes et majestueux, tantôt gais et légers, les pas requièrent force, habileté et enthousiasme. Bien culturel immatériel n°92, Taepyeongmu fut transmise à Yang Sung-Ok par Kang Seon-Young.
Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Sa Ju-Hyun haegeum, Jo Yong-Bok janggu
Chorégraphie
Origine géographique
Corée
Mots-clés
Date (année)
2011
Cote MCM
MCM_2011_KR_S2
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 2011 | 2011 |