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Corée. Yeongsan Hoesang, musiques de chambre et danses traditionnelles. Spectacle

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Type de document

Évènement

Titre

Corée. Yeongsan Hoesang, musiques de chambre et danses traditionnelles. Spectacle

Sous-titre

Ensemble du National Gugak Center

Date

2011-12-04

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

I. Yeongsan Hoesang par l'ensemble de musique de cour du National Gugak Center

Cithare à frettes geomungo : Hong Sun-Sug
Cithare à douze cordes gayageum : Jang Kyong-Won
Cithare à cordes frappées yanggeum : Chung Jee-Yeong
Hautbois piri : Kim Sung-Jin
Flûte traversière daegeum : Choi Sung-Ho
Flûte droite danso : Kim Hui-Gon
Vièle haegeum : Hwang Ae-Ja
Tambour janggu : Hong Suk-Bok

Le Yeongsan Hoesang est à l'origine un recueil de chants inspirés par des légendes bouddhiques. Il se transmit en même temps que la musique de danse pour la cour, mais son caractère bouddhique s'est atténué durant la dynastie Joseon et c'est devenu aujourd'hui une suite instrumentale.
L'oeuvre comprend neuf pièces dont le tempo va du plus lent au plus rapide. Le rythme lent évoque le monde spirituel, celui de la méditation, tandis que le rtyhme rapide exalte la joie de vivre.
Le Yeongsan Hoesang peut être interprété de 3 façons différentes :
- La version pour cordes Hyeonak Yeongsan Hoesang, dans laquelle la cithare à frettes geomungo est l'instrument principal. C'est cette version qui sera jouée ici.
- La version pour cordes et vents Pyeongjo Hoesang qui se joue à la quarte inférieure;
- La version pour vents Gwanak Yeongsan Hoesang où le hautbois hyang-piri tient la partie principale.

On appelle parfois cet ensemble Geomungo Hoesang car la cithare à frettes geomungo y occupe la position principale. C'est une suite en neuf parties enchaînées : Sangryeongsan, Jungryeongsan, Seryeongsan, Garakdeori, Sanghyeon Dodeuri, Hahyeon Dodeuri, Yeombul Dodeuri, Taryeong, Gunak.

- Sangryeongsan, Jungryeongsan, Seryeongsan
Sangryeongsan, première pièce pour geomungo est représentative de la musique pungryu, musique raffinée autrefois appréciée des nobles et des lettrés. C'était une pièce vocale dont les paroles, Yeongsan Hoesang bulbosal, étaient inspirées de légendes bouddhiques. Elle a été complétée par des pièces nouvelles, des sortes de variations, intitulées Jungryeongsan et Seryeongsan. Sangryeongsan et Jungryeongsan sont construitent sur un cycle rythmique de 20 temps qui se subdivise en 6+4+4+6, mélangeant ainsi les rythmes binaires et ternaires. Seryeongsan est composée sur un cycle de 10 temps (3+2+2+3).

- Garakdeori
Il s'agit là encore d'une variation de Sangryeongsan, mais qui se caractérise par sa concision.

- Sanghyeon Dodeuri
Cette pièce en quatre mouvements se joue sur le rythme dodeuri, un rythme à 6 temps sur un tempo modéré que l'on rencontre courament dans les musiques populaires. La transition entre les cycles à 10 temps et à 6 temps a lieu dans une partie appelée Doljang.

- Hahyeon Dodeuri
Le charme de cette pièce réside dans l'énergie, la profondeur et la sérénité qui s'en dégagent. Cette pièce se joue en ensemble ou en duo. Les cithares gayageum et geomungo s'associent merveilleusement avec la flûte daegeum au timbre riche dans le grave.

- Yeombul Dodeuri
Cette mélodie assez vive jouée sur le rythme dodeuri, plus rapide, nous communique le sens du rythme. Elle permet la transition entre la pièce précédente assez lente et la suivante plus rapide, et joue le rôle d'une locomotive pleine d'entrain. Son nom fait référence à l'influence du Yeombul, la lecture des textes bouddhiques par les moines, dans la mélodie.

- Taryeong
Cette pièce gaie et rythmée - on passe ici à un rythme à 4 temps qui sera gardé jusqu'à la fin de la suite - est attribuée à des musiciens populaires venus rejoindre les ensembles de musique raffinée pungryu.

- Gunak
Cette pièce est également l'oeuvre des musiciens populaires qui ont participé à la culture de Pungryubang à la fin de la dynastie de Joseon. Avec son rythme plus rapide, elle vient clore en beauté la suite Hyeonak Yeongsan Hoesang. Avant de parvenir à l'acmé de la pièce, le hautbois piri qui guide l'orchestre s'interrompt soudainement pendant deux temps puis reprend. La tension transmise durant ce bref silence est le point crucial du morceau. Alors que les instruments s'élèvent vers l'apogée, le retentissement du tambour janggu crée un effet de contraste qui conduit à une conclusion dramatique.

Le National Gugak Center
Fondé en 1951, le National Gugak Center est une institution musicale de la Corée du sud. Il succède aux traditions des institutions royales de musique comme le Umsongso de la dynastie de Shilla, le Deakso de la dynastie de Koryo, le Changakwon de la dynastie de Joseon.
Aujourd'hui, le centre Gugak dépend du ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme et quatre organismes lui sont affiliés : l'ensemble de musique de cour, l'ensemble de musique folklorique, le groupe de danse et de théâtre, l'orchestre de Gugak contemporain sans compter les centres situés en province : Namwon (département de Jeonbuk), Jindo (département de Jeonnam), Pusan etc.
Avec plus de 400 membres, le National Gugak Center se développe sur la scène internationale à travers la promotion et la diffusion de la musique traditionnelle coréenne à l'étranger.

Origine géographique

Corée

Mots-clés

Date (année)

2011

Cote MCM

MCM_2011_KR_S3

Ressource associée

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Titre Localisation Date Type
Flûte à encoche - danso Corée 2011-01-01 Objet
Titre Localisation Date Type
Saison 2011 2011