Pérou. Les Qhapaq Negro de Paucartambo. Spectacle
Collection
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Évènement
Titre
Pérou. Les Qhapaq Negro de Paucartambo. Spectacle
Sous-titre
Danse masquée et chants à la Vierge du Carmel
Date
2012-06-12
Date de fin
2012-06-15
Artistes principaux
Direction artistique
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Danse
Cérémonie, rituel
Description de la pratique
12-15/06/2012
Samedi 12 mai à 20h30
Dimanche13 mai à 17h
Maison des Cultures du Monde, Paris 6e
mardi 15 mai 2012, 20h45
Au Théâtre, Centre culturel Jacques Duhamel
Par la Cuadrilla Mayor Qhapaq Negro de Paucartambo
Fredi Villagarcia Aquise, guiador
Chants et danse :
Adrián Farfán Torres
Andrés Genaro Ponce Garrido
Eddie Gonzalo Pizarro Pacheco
Edmundo Bragagnini Flores
Fernando Martín Mercado Zamalloa
Fernando Zenobio Navarro Lizárraga
Franco Villagarcia Gonzáles
Hugo Enrique Gutiérrez Delgado
Jaime Gallegos Cáceres
José Antonio Cáceres Valdivia
José Armando Gallegos Cáceres
Julio Alejandro Cáceres Valdivia
Mario Gallegos Cáceres
Raúl Aranibar Astete
Richard David Villafuerte Vargas
Vicente Wilfredo Olivares Arenas
Wilhen Wilfredo Olivares Chevarría, harpe andine
Sergio Villafuerte Rodríguez, flûte quena
José Manuel Cáceres Martínez, violon
Martín Quispe Molinedo, accordéon
Jorge Alfonso Gutiérrez Valdivieso, tambour bombo
La fête de la Virgen del Carmen
Chaque année, entre le 15 et le 18 juillet, Paucartambo, paisible bourg situé à 100 km à l'est de Cuzco, l'ancienne capitale Inca, reprend vie. Plusieurs milliers de participants et de visiteurs venus de Cuzco, de Lima, voire des pays voisins où ils se sont expatriés, envahissent les rues, les maisons, couchant parfois à même le sol des auberges ou campant sur les places, pour célébrer la Virgen del Carmen (Notre Dame du Mont Carmel). Plus d'une dizaine d'associations ou cuadrillas de danse participent à cette manifestation, mais les principales sont les Qhapaq Negro, les Qhapaq Qolla, les Qhapaq Chunchos, les Saqra et les Maq'ta. Plus que de simples associations, ce sont de véritables confréries religieuses comme l'indique le terme qhapaq qui signifie "chemin", "voie" en quechua.
Deux légendes relatent l'origine de la Vierge de Paucartambo. Selon la première, elle aurait été apportée par des indiens Qolla du lac Titicaca. Selon la seconde, elle aurait été apportée d'Espagne pour être la patronne de Q'osñipata, la forêt de Paucartambo peuplée par les Chunchos (terme désignant les Indiens d'Amazonie) mais faute de lieu de culte, on l'aurait déposée dans l'église de Paucartambo.
Cette fête met en scène, à travers les cuadrillas, diverses composantes de la société péruvienne :
' les Qhapaq Qolla représentent les indiens des Andes qui autrefois traversaient les hauts plateaux andins avec leurs troupeaux de lamas ;
' les Qhapaq Chunchos figurent les indiens de la forêt amazonienne toute proche. Ce sont eux qui entourent la Vierge lors de la procession, rôle qui leur est disputé par les Qhapaq Qolla ;
' les Saqra, vestiges du culte inca, sont des êtres telluriques que la tradition chrétienne a assimilé aux démons de l'enfer. Pendant la procession de la Vierge, ils errent sur les toits et les balcons des maisons, tentant d'attirer son attention. Leur présence atteste le caractère syncrétique de ce culte qui associe à la Vierge, appelée aussi Mamacha Carmen, la figure de l'ancienne déesse inca Pachamama, la Terre-Mère ;
' les Maqta ("adolescent" en quechua) sèment la pagaille partout où ils passent, sauf lors de la procession où ils assurent le service d'ordre à grand coups de fouet ;
' les Qhapaq Negro constituent quant à eux la cuadrilla la mieux organisée et celle dont le répertoire de chants et de danse est le plus riche. Ils représentent un groupe d'esclaves noirs conduits de Lima vers les mines d'argent de Potosi et qui, passant à proximité de Paucartambo au moment de la fête de la Vierge, se révoltèrent, dérobèrent des vêtements de femme et s'en allèrent participer à la fête. Ils sont les principaux adorateurs de la Vierge.
Plusieurs autres cuadrillas participent aux processions et à la fête sans en être pour autant des acteurs indispensables, dans la mesure où elles n'ont pas de lien direct avec la Vierge.
Selon le calendrier liturgique catholique romain, la fête de la Vierge du Carmel a lieu le 16 juillet.
À Paucartambo, les festivités durent environ quatre jours avec des processions à travers les rues du bourg, une grande messe en plein air sur le parvis de l'église, des jeux, des feux d'artifice, une guerrilla entre les Qhapaq Qolla et les Qhapaq Chunchos, et enfin une dernière cérémonie au cimetière où les Qhapaq Negro rendent hommage aux membres défunts de leur cuadrilla.
Les Qhapaq Negro
Le terme qhapaq negro signifie littéralement "Nègres seigneur". Cette cuadrilla a été créée en 1694 par des habitants de Paucartambo et constitue une organisation à la discipline stricte. Aujourd'hui, ses membres ne vivent plus à Paucartambo, mais on ne peut entrer dans la cuadrilla qu'à la condition d'avoir au moins un aïeul paucartambino.
Les Qhapaq Negro appartiennent à toutes les couches de la société péruvienne. On y compte par exemple le maire de Cuzco, mais aussi des ouvriers, de petits employés, des commerçants, un guide touristique, un responsable de la sécurité d'une banque de Cuzco, des étudiants, des chômeurs etc.
Le chef de la cuadrilla, le guiador Fredi Villagarcia Aquise est un ingénieur à la retraite.
Pendant les quatre jours que dure la fête, les Qhapaq Negro se retrouvent matin, midi et soir dans une maison du bourg, leur quartier général, le kargo. C'est là qu'ils prennent leurs repas sur une longue table qui peut accueillir jusqu'à 100 personnes et répètent leurs chants et leur danse. Tous les frais sont pris en charge par un fundador ou une fundadora qui a été désigné(e) lors de la fête précédente. Dans toutes les processions des Qhapaq Negro, le fundador ou la fundadora précède la cuadrilla en portant une petite statuette de la Vierge.
Devenir Qhapaq Negro est un acte mystique. En se vouant à la Vierge, le Qhapaq Negro conditionne son existence toute entière et celle de sa famille autour de cette figure essentielle du catholiscisme latin. Mais en même temps, il affirme à travers son personnage d'esclave en fuite, le libre arbitre de chaque individu.
Chaque membre de la cuadrilla confectionne lui-même son costume qui se compose d'un pantalon bouffant bleu, rouge ou orange sur lequel il porte une chemise et une tunique blanches évoquant les blouses de femme dont les esclaves s'affublèrent. À la ceinture, pendent d'un côté les chaînes qui symbolisent leur condition et de l'autre un foulard, symbole de force. Sur la poitrine, les épaules dans le dos, sont fixés des éléments brodés et ornés de perles dorées, de miroirs, d'effigies de la Vierge, tout comme sur leur chapeau rouge. Le masque, acheté à un artisan spécialisé, le mascarero, représente un visage africain aux traits exagérés, souriant, mais dont l'expression varie subtilement
d'un danseur à un autre. Enfin, ils tiennent dans leur main droite un bâton surmonté d'un poing noir sculpté, le maki, symbole de leur rébellion. Pendant toute la fête ils s'imposent par leur profonde ferveur et leur discipline quasi-militaire.
Que ce soit dans les processions ou la danse, les Qhapaq Negro sont toujours placés sur deux rangs. Le simple danseur est un caporal ; chaque rang est conduit par un mayoral élu par ses pairs et l'ensemble de la cuadrilla est dirigée par un guiador, qui est également élu. Le guiador porte un masque au traits fins qui évoque le "Negro fino" qui conduisit la rébellion ; l'instrument de son pouvoir est la matraca, une crécelle dont il se sert pour donner ses ordres.
Leur répertoire comprend des chants de procession, des chants dédiés à la Vierge qui sont exécutés dans l'église, et les chants liturgiques de la messe. Ces chants sont en espagnol et en quechua.
En outre, ils exécutent un chorégraphie, véritable ballet en douze mouvements.
Chants et danses sont accompagnés par un ensemble de musiciens professionnels loué pour la circonstance et comprenant un violon, une flûte quena, un accordéon, une harpe et une grosse caisse.
Ils jouent des morceaux traditionnels du haut-plateau andin : yaravi, huaynos', une musique qui s'est forgée au cours du XVIIIe siècle à partir des genres musicaux incas et de la musique baroque espagnole.
Pierre Bois
Programme
' Entrée de la Vierge
' Procession des Qhapaq Negro
' Chant d'entrée dans l'église
' Adoration et message du guiador (en quechua)
' Première hymne
' Deuxième hymne
' Ballet en douze mouvements :
Pasacalle (procession) ' Eslabón (maillon) ' Napaykuy (salutation à la Vierge) ' Plegaría de salutación (prosternation) ' Cruce (la croix) ' Balanceo (balancement) ' Kutiriy y Pasamano (retour et croisement de mains) ' Estrella (étoile) ' Olas (vagues) ' Cadena y Qhaswa (chaîne et ronde) ' Cordillerano (cordillérien) ' Kacharpariy y Despedida (adieux et renvoi).
' Renvoi
' Troisième hymne
La Maison des Cultures du Monde tient à remercier tout particulièrement :
M. Jean-Jacques Beaussou, ambassadeur de France au Pérou
Mme Soledad Mujica Baily, directrice adjointe de l'inventaire et des études culturelles du Pérou contemporain
M. Jean-Paul Lefèvre, sous-directeur de la diversité culturelle et du patrimoine mondial au ministère des Affaires étrangères et européennes
M. Pierre Fayard, conseiller de coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France au Pérou
et Promperu
mardi 15 mai 2012, 20h45
Au Théâtre, Centre culturel Jacques Duhamel
En partenariat avec le Centre français du patrimoine culturel immatériel - Maison des Cultures du Monde à Vitré
dans le cadre du 16e Festival de l'Imaginaire du 9 mars au 17 juin 2012
Samedi 12 mai à 20h30
Dimanche13 mai à 17h
Maison des Cultures du Monde, Paris 6e
mardi 15 mai 2012, 20h45
Au Théâtre, Centre culturel Jacques Duhamel
Par la Cuadrilla Mayor Qhapaq Negro de Paucartambo
Fredi Villagarcia Aquise, guiador
Chants et danse :
Adrián Farfán Torres
Andrés Genaro Ponce Garrido
Eddie Gonzalo Pizarro Pacheco
Edmundo Bragagnini Flores
Fernando Martín Mercado Zamalloa
Fernando Zenobio Navarro Lizárraga
Franco Villagarcia Gonzáles
Hugo Enrique Gutiérrez Delgado
Jaime Gallegos Cáceres
José Antonio Cáceres Valdivia
José Armando Gallegos Cáceres
Julio Alejandro Cáceres Valdivia
Mario Gallegos Cáceres
Raúl Aranibar Astete
Richard David Villafuerte Vargas
Vicente Wilfredo Olivares Arenas
Wilhen Wilfredo Olivares Chevarría, harpe andine
Sergio Villafuerte Rodríguez, flûte quena
José Manuel Cáceres Martínez, violon
Martín Quispe Molinedo, accordéon
Jorge Alfonso Gutiérrez Valdivieso, tambour bombo
La fête de la Virgen del Carmen
Chaque année, entre le 15 et le 18 juillet, Paucartambo, paisible bourg situé à 100 km à l'est de Cuzco, l'ancienne capitale Inca, reprend vie. Plusieurs milliers de participants et de visiteurs venus de Cuzco, de Lima, voire des pays voisins où ils se sont expatriés, envahissent les rues, les maisons, couchant parfois à même le sol des auberges ou campant sur les places, pour célébrer la Virgen del Carmen (Notre Dame du Mont Carmel). Plus d'une dizaine d'associations ou cuadrillas de danse participent à cette manifestation, mais les principales sont les Qhapaq Negro, les Qhapaq Qolla, les Qhapaq Chunchos, les Saqra et les Maq'ta. Plus que de simples associations, ce sont de véritables confréries religieuses comme l'indique le terme qhapaq qui signifie "chemin", "voie" en quechua.
Deux légendes relatent l'origine de la Vierge de Paucartambo. Selon la première, elle aurait été apportée par des indiens Qolla du lac Titicaca. Selon la seconde, elle aurait été apportée d'Espagne pour être la patronne de Q'osñipata, la forêt de Paucartambo peuplée par les Chunchos (terme désignant les Indiens d'Amazonie) mais faute de lieu de culte, on l'aurait déposée dans l'église de Paucartambo.
Cette fête met en scène, à travers les cuadrillas, diverses composantes de la société péruvienne :
' les Qhapaq Qolla représentent les indiens des Andes qui autrefois traversaient les hauts plateaux andins avec leurs troupeaux de lamas ;
' les Qhapaq Chunchos figurent les indiens de la forêt amazonienne toute proche. Ce sont eux qui entourent la Vierge lors de la procession, rôle qui leur est disputé par les Qhapaq Qolla ;
' les Saqra, vestiges du culte inca, sont des êtres telluriques que la tradition chrétienne a assimilé aux démons de l'enfer. Pendant la procession de la Vierge, ils errent sur les toits et les balcons des maisons, tentant d'attirer son attention. Leur présence atteste le caractère syncrétique de ce culte qui associe à la Vierge, appelée aussi Mamacha Carmen, la figure de l'ancienne déesse inca Pachamama, la Terre-Mère ;
' les Maqta ("adolescent" en quechua) sèment la pagaille partout où ils passent, sauf lors de la procession où ils assurent le service d'ordre à grand coups de fouet ;
' les Qhapaq Negro constituent quant à eux la cuadrilla la mieux organisée et celle dont le répertoire de chants et de danse est le plus riche. Ils représentent un groupe d'esclaves noirs conduits de Lima vers les mines d'argent de Potosi et qui, passant à proximité de Paucartambo au moment de la fête de la Vierge, se révoltèrent, dérobèrent des vêtements de femme et s'en allèrent participer à la fête. Ils sont les principaux adorateurs de la Vierge.
Plusieurs autres cuadrillas participent aux processions et à la fête sans en être pour autant des acteurs indispensables, dans la mesure où elles n'ont pas de lien direct avec la Vierge.
Selon le calendrier liturgique catholique romain, la fête de la Vierge du Carmel a lieu le 16 juillet.
À Paucartambo, les festivités durent environ quatre jours avec des processions à travers les rues du bourg, une grande messe en plein air sur le parvis de l'église, des jeux, des feux d'artifice, une guerrilla entre les Qhapaq Qolla et les Qhapaq Chunchos, et enfin une dernière cérémonie au cimetière où les Qhapaq Negro rendent hommage aux membres défunts de leur cuadrilla.
Les Qhapaq Negro
Le terme qhapaq negro signifie littéralement "Nègres seigneur". Cette cuadrilla a été créée en 1694 par des habitants de Paucartambo et constitue une organisation à la discipline stricte. Aujourd'hui, ses membres ne vivent plus à Paucartambo, mais on ne peut entrer dans la cuadrilla qu'à la condition d'avoir au moins un aïeul paucartambino.
Les Qhapaq Negro appartiennent à toutes les couches de la société péruvienne. On y compte par exemple le maire de Cuzco, mais aussi des ouvriers, de petits employés, des commerçants, un guide touristique, un responsable de la sécurité d'une banque de Cuzco, des étudiants, des chômeurs etc.
Le chef de la cuadrilla, le guiador Fredi Villagarcia Aquise est un ingénieur à la retraite.
Pendant les quatre jours que dure la fête, les Qhapaq Negro se retrouvent matin, midi et soir dans une maison du bourg, leur quartier général, le kargo. C'est là qu'ils prennent leurs repas sur une longue table qui peut accueillir jusqu'à 100 personnes et répètent leurs chants et leur danse. Tous les frais sont pris en charge par un fundador ou une fundadora qui a été désigné(e) lors de la fête précédente. Dans toutes les processions des Qhapaq Negro, le fundador ou la fundadora précède la cuadrilla en portant une petite statuette de la Vierge.
Devenir Qhapaq Negro est un acte mystique. En se vouant à la Vierge, le Qhapaq Negro conditionne son existence toute entière et celle de sa famille autour de cette figure essentielle du catholiscisme latin. Mais en même temps, il affirme à travers son personnage d'esclave en fuite, le libre arbitre de chaque individu.
Chaque membre de la cuadrilla confectionne lui-même son costume qui se compose d'un pantalon bouffant bleu, rouge ou orange sur lequel il porte une chemise et une tunique blanches évoquant les blouses de femme dont les esclaves s'affublèrent. À la ceinture, pendent d'un côté les chaînes qui symbolisent leur condition et de l'autre un foulard, symbole de force. Sur la poitrine, les épaules dans le dos, sont fixés des éléments brodés et ornés de perles dorées, de miroirs, d'effigies de la Vierge, tout comme sur leur chapeau rouge. Le masque, acheté à un artisan spécialisé, le mascarero, représente un visage africain aux traits exagérés, souriant, mais dont l'expression varie subtilement
d'un danseur à un autre. Enfin, ils tiennent dans leur main droite un bâton surmonté d'un poing noir sculpté, le maki, symbole de leur rébellion. Pendant toute la fête ils s'imposent par leur profonde ferveur et leur discipline quasi-militaire.
Que ce soit dans les processions ou la danse, les Qhapaq Negro sont toujours placés sur deux rangs. Le simple danseur est un caporal ; chaque rang est conduit par un mayoral élu par ses pairs et l'ensemble de la cuadrilla est dirigée par un guiador, qui est également élu. Le guiador porte un masque au traits fins qui évoque le "Negro fino" qui conduisit la rébellion ; l'instrument de son pouvoir est la matraca, une crécelle dont il se sert pour donner ses ordres.
Leur répertoire comprend des chants de procession, des chants dédiés à la Vierge qui sont exécutés dans l'église, et les chants liturgiques de la messe. Ces chants sont en espagnol et en quechua.
En outre, ils exécutent un chorégraphie, véritable ballet en douze mouvements.
Chants et danses sont accompagnés par un ensemble de musiciens professionnels loué pour la circonstance et comprenant un violon, une flûte quena, un accordéon, une harpe et une grosse caisse.
Ils jouent des morceaux traditionnels du haut-plateau andin : yaravi, huaynos', une musique qui s'est forgée au cours du XVIIIe siècle à partir des genres musicaux incas et de la musique baroque espagnole.
Pierre Bois
Programme
' Entrée de la Vierge
' Procession des Qhapaq Negro
' Chant d'entrée dans l'église
' Adoration et message du guiador (en quechua)
' Première hymne
' Deuxième hymne
' Ballet en douze mouvements :
Pasacalle (procession) ' Eslabón (maillon) ' Napaykuy (salutation à la Vierge) ' Plegaría de salutación (prosternation) ' Cruce (la croix) ' Balanceo (balancement) ' Kutiriy y Pasamano (retour et croisement de mains) ' Estrella (étoile) ' Olas (vagues) ' Cadena y Qhaswa (chaîne et ronde) ' Cordillerano (cordillérien) ' Kacharpariy y Despedida (adieux et renvoi).
' Renvoi
' Troisième hymne
La Maison des Cultures du Monde tient à remercier tout particulièrement :
M. Jean-Jacques Beaussou, ambassadeur de France au Pérou
Mme Soledad Mujica Baily, directrice adjointe de l'inventaire et des études culturelles du Pérou contemporain
M. Jean-Paul Lefèvre, sous-directeur de la diversité culturelle et du patrimoine mondial au ministère des Affaires étrangères et européennes
M. Pierre Fayard, conseiller de coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France au Pérou
et Promperu
mardi 15 mai 2012, 20h45
Au Théâtre, Centre culturel Jacques Duhamel
En partenariat avec le Centre français du patrimoine culturel immatériel - Maison des Cultures du Monde à Vitré
dans le cadre du 16e Festival de l'Imaginaire du 9 mars au 17 juin 2012
Contributeurs
Origine géographique
Pérou
Mots-clés
Date (année)
2012
Cote MCM
MCM_2012_PE_S1
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Pérou. Les Qhapaq Negro de Paucartambo. Photos | Pérou | 2012-05-12 | Photo numérique | |
Pérou. Les Qhapaq Negro de Paucartambo. Vidéos | Pérou | 2012-05-13 | Vidéo numérique |
Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Pérou. Chapeau et masque de Qhapaq Negro | Pérou | 2012-01-01 | Collection d’objet |