Pérou. Les Qhapaq Negro de Paucartambo. Photos
Type de document
Photo numérique
Titre
Pérou. Les Qhapaq Negro de Paucartambo. Photos
Sous-titre
Danse masquée et chants à la Vierge du Carmel
Date
2012-05-12
Date de fin
2012-05-13
Artistes
Lieu de l'évènement
Description de la pratique
12-13/05/2012
Par la Cuadrilla Mayor Qhapaq Negro de Paucartambo
Fredi Villagarcia Aquise, guiador
Chants et danse :
Adrián Farfán Torres
Andrés Genaro Ponce Garrido
Eddie Gonzalo Pizarro Pacheco
Edmundo Bragagnini Flores
Fernando Martín Mercado Zamalloa
Fernando Zenobio Navarro Lizárraga
Franco Villagarcia Gonzáles
Hugo Enrique Gutiérrez Delgado
Jaime Gallegos Cáceres
José Antonio Cáceres Valdivia
José Armando Gallegos Cáceres
Julio Alejandro Cáceres Valdivia
Mario Gallegos Cáceres
Raúl Aranibar Astete
Richard David Villafuerte Vargas
Vicente Wilfredo Olivares Arenas
Wilhen Wilfredo Olivares Chevarría, harpe andine
Sergio Villafuerte Rodríguez, flûte quena
José Manuel Cáceres Martínez, violon
Martín Quispe Molinedo, accordéon
Jorge Alfonso Gutiérrez Valdivieso, tambour bombo
La fête de la Virgen del Carmen
Les Qhapaq Negro
Le terme qhapaq negro signifie littéralement "Nègres seigneur". Cette cuadrilla a été créée en 1694 par des habitants de Paucartambo et constitue une organisation à la discipline stricte.
Chaque membre de la cuadrilla confectionne lui-même son costume qui se compose d'un pantalon bouffant bleu, rouge ou orange sur lequel il porte une chemise et une tunique blanches évoquant les blouses de femme dont les esclaves s'affublèrent. À la ceinture, pendent d'un côté les chaînes qui symbolisent leur condition et de l'autre un foulard, symbole de force. Sur la poitrine, les épaules dans le dos, sont fixés des éléments brodés et ornés de perles dorées, de miroirs, d'effigies de la Vierge, tout comme sur leur chapeau rouge. Le masque, acheté à un artisan spécialisé, le mascarero, représente un visage africain aux traits exagérés, souriant, mais dont l'expression varie subtilement d'un danseur à un autre. Enfin, ils tiennent dans leur main droite un bâton surmonté d'un poing noir sculpté, le maki, symbole de leur rébellion. Pendant toute la fête ils s'imposent par leur profonde ferveur et leur discipline quasi-militaire.
Que ce soit dans les processions ou la danse, les Qhapaq Negro sont toujours placés sur deux rangs. Le simple danseur est un caporal ; chaque rang est conduit par un mayoral élu par ses pairs et l'ensemble de la cuadrilla est dirigée par un guiador, qui est également élu.
Le guiador porte un masque au traits fins qui évoque le "Negro fino" qui conduisit la rébellion ; l'instrument de son pouvoir est la matraca, une crécelle dont il se sert pour donner ses ordres.
Leur répertoire comprend des chants de procession, des chants dédiés à la Vierge qui sont exécutés dans l'église, et les chants liturgiques de la messe. Ces chants sont en espagnol et en quechua.
En outre, ils exécutent un chorégraphie, véritable ballet en douze mouvements.
Chants et danses sont accompagnés par un ensemble de musiciens professionnels loué pour la circonstance et comprenant un violon, une flûte quena, un accordéon, une harpe et une grosse caisse.
Ils jouent des morceaux traditionnels du haut-plateau andin : yaravi, huaynos�, une musique qui s'est forgée au cours du XVIIIe siècle à partir des genres musicaux incas et de la musique baroque espagnole.
Programme
- Entrée de la Vierge
- Procession des Qhapaq Negro
- Chant d'entrée dans l'église
- Adoration et message du guiador (en quechua)
- Première hymne
- Deuxième hymne
- Ballet en douze mouvements :
Pasacalle (procession) � Eslabón (maillon) � Napaykuy (salutation à la Vierge) � Plegaría de salutación (prosternation) � Cruce (la croix) � Balanceo (balancement) � Kutiriy y Pasamano (retour et croisement de mains) � Estrella (étoile) � Olas (vagues) � Cadena y Qhaswa (chaîne et ronde) � Cordillerano (cordillérien) � Kacharpariy y Despedida (adieux et renvoi).
- Renvoi
- Troisième hymne
Par la Cuadrilla Mayor Qhapaq Negro de Paucartambo
Fredi Villagarcia Aquise, guiador
Chants et danse :
Adrián Farfán Torres
Andrés Genaro Ponce Garrido
Eddie Gonzalo Pizarro Pacheco
Edmundo Bragagnini Flores
Fernando Martín Mercado Zamalloa
Fernando Zenobio Navarro Lizárraga
Franco Villagarcia Gonzáles
Hugo Enrique Gutiérrez Delgado
Jaime Gallegos Cáceres
José Antonio Cáceres Valdivia
José Armando Gallegos Cáceres
Julio Alejandro Cáceres Valdivia
Mario Gallegos Cáceres
Raúl Aranibar Astete
Richard David Villafuerte Vargas
Vicente Wilfredo Olivares Arenas
Wilhen Wilfredo Olivares Chevarría, harpe andine
Sergio Villafuerte Rodríguez, flûte quena
José Manuel Cáceres Martínez, violon
Martín Quispe Molinedo, accordéon
Jorge Alfonso Gutiérrez Valdivieso, tambour bombo
La fête de la Virgen del Carmen
Les Qhapaq Negro
Le terme qhapaq negro signifie littéralement "Nègres seigneur". Cette cuadrilla a été créée en 1694 par des habitants de Paucartambo et constitue une organisation à la discipline stricte.
Chaque membre de la cuadrilla confectionne lui-même son costume qui se compose d'un pantalon bouffant bleu, rouge ou orange sur lequel il porte une chemise et une tunique blanches évoquant les blouses de femme dont les esclaves s'affublèrent. À la ceinture, pendent d'un côté les chaînes qui symbolisent leur condition et de l'autre un foulard, symbole de force. Sur la poitrine, les épaules dans le dos, sont fixés des éléments brodés et ornés de perles dorées, de miroirs, d'effigies de la Vierge, tout comme sur leur chapeau rouge. Le masque, acheté à un artisan spécialisé, le mascarero, représente un visage africain aux traits exagérés, souriant, mais dont l'expression varie subtilement d'un danseur à un autre. Enfin, ils tiennent dans leur main droite un bâton surmonté d'un poing noir sculpté, le maki, symbole de leur rébellion. Pendant toute la fête ils s'imposent par leur profonde ferveur et leur discipline quasi-militaire.
Que ce soit dans les processions ou la danse, les Qhapaq Negro sont toujours placés sur deux rangs. Le simple danseur est un caporal ; chaque rang est conduit par un mayoral élu par ses pairs et l'ensemble de la cuadrilla est dirigée par un guiador, qui est également élu.
Le guiador porte un masque au traits fins qui évoque le "Negro fino" qui conduisit la rébellion ; l'instrument de son pouvoir est la matraca, une crécelle dont il se sert pour donner ses ordres.
Leur répertoire comprend des chants de procession, des chants dédiés à la Vierge qui sont exécutés dans l'église, et les chants liturgiques de la messe. Ces chants sont en espagnol et en quechua.
En outre, ils exécutent un chorégraphie, véritable ballet en douze mouvements.
Chants et danses sont accompagnés par un ensemble de musiciens professionnels loué pour la circonstance et comprenant un violon, une flûte quena, un accordéon, une harpe et une grosse caisse.
Ils jouent des morceaux traditionnels du haut-plateau andin : yaravi, huaynos�, une musique qui s'est forgée au cours du XVIIIe siècle à partir des genres musicaux incas et de la musique baroque espagnole.
Programme
- Entrée de la Vierge
- Procession des Qhapaq Negro
- Chant d'entrée dans l'église
- Adoration et message du guiador (en quechua)
- Première hymne
- Deuxième hymne
- Ballet en douze mouvements :
Pasacalle (procession) � Eslabón (maillon) � Napaykuy (salutation à la Vierge) � Plegaría de salutación (prosternation) � Cruce (la croix) � Balanceo (balancement) � Kutiriy y Pasamano (retour et croisement de mains) � Estrella (étoile) � Olas (vagues) � Cadena y Qhaswa (chaîne et ronde) � Cordillerano (cordillérien) � Kacharpariy y Despedida (adieux et renvoi).
- Renvoi
- Troisième hymne
Origine géographique
Pérou
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Support physique
fr
Document électronique
Couleur
fr
Couleur
Cote MCM
MCM_2012_PE_S1_PN1
Date du copyright
2012
Editeur
Sujet photographié
fr
Cuadrilla Mayor Qhapaq Negro de Paucartambo
fr
Villagarcia Aquise, Fredi