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2012-01-01
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2012-01-01
Chaque année, à la mi-juillet, Paucartambo, paisible bourg de l'altiplano péruvien, accueille des milliers de participants venus fêter la Vierge du Carmel. Diverses confréries de danse et de musique, costumées et masquées, symbolisent les différentes composantes de la société péruvienne. L'une de ces confréries, les Qhapaq Negro, incarne des esclaves noirs amenés dans la région pour travailler dans les mines et qui se seraient échappés lors des fêtes de la Vierge afin d'y participer. Pendant quatre jours, les Qhapaq Negro participent aux processions et aux messes, accompagnés par quelques musiciens et exécutent un véritable ballet en onze mouvements sur les places de la ville. Chants de processions, litanies et cantiques,en espagnol et en quechua, font pénétrer les spectateur dans un univers de piété empreinte d'une grande mélancolie. Devenir Qhapaq Negro est un acte mystique ; c'est aussi l'affirmation à travers le personnage du "nègre marron" du libre arbitre de chaque individu.
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2012-01-01
Chaque année, à la mi-juillet, Paucartambo, paisible bourg de l'altiplano péruvien, accueille des milliers de participants venus fêter la Vierge du Carmel. Diverses confréries de danse et de musique, costumées et masquées, symbolisent les différentes composantes de la société péruvienne. L'une de ces confréries, les Qhapaq Negro, incarne des esclaves noirs amenés dans la région pour travailler dans les mines et qui se seraient échappés lors des fêtes de la Vierge afin d'y participer. Pendant quatre jours, les Qhapaq Negro participent aux processions et aux messes, accompagnés par quelques musiciens et exécutent un véritable ballet en onze mouvements sur les places de la ville. Chants de processions, litanies et cantiques,en espagnol et en quechua, font pénétrer les spectateur dans un univers de piété empreinte d'une grande mélancolie. Devenir Qhapaq Negro est un acte mystique ; c'est aussi l'affirmation à travers le personnage du "nègre marron" du libre arbitre de chaque individu.
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2012-01-01
Chaque année, à la mi-juillet, Paucartambo, paisible bourg de l'altiplano péruvien, accueille des milliers de participants venus fêter la Vierge du Carmel. Diverses confréries de danse et de musique, costumées et masquées, symbolisent les différentes composantes de la société péruvienne. L'une de ces confréries, les Qhapaq Negro, incarne des esclaves noirs amenés dans la région pour travailler dans les mines et qui se seraient échappés lors des fêtes de la Vierge afin d'y participer. Pendant quatre jours, les Qhapaq Negro participent aux processions et aux messes, accompagnés par quelques musiciens et exécutent un véritable ballet en onze mouvements sur les places de la ville. Chants de processions, litanies et cantiques,en espagnol et en quechua, font pénétrer les spectateur dans un univers de piété empreinte d'une grande mélancolie. Devenir Qhapaq Negro est un acte mystique ; c'est aussi l'affirmation à travers le personnage du "nègre marron" du libre arbitre de chaque individu.
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2011-01-01
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2011-01-01
Le Yeongsan Hoesang est à l'origine un recueil de chants inspirés par des légendes bouddhiques. Il se transmit en même temps que la musique de danse pour la cour, mais son caractère bouddhique s'est atténué durant la dynastie Joseon et c'est devenu aujourd'hui une suite instrumentale.
L'oeuvre comprend neuf pièces dont le tempo va du plus lent au plus rapide. Le rythme lent évoque le monde spirituel, celui de la méditation, tandis que le rtyhme rapide exalte la joie de vivre.
Le Yeongsan Hoesang peut être interprété de 3 façons différentes :
- La version pour cordes Hyeonak Yeongsan Hoesang, dans laquelle la cithare à frettes geomungo est l'instrument principal. C'est cette version qui sera jouée ici.
- La version pour cordes et vents Pyeongjo Hoesang qui se joue à la quarte inférieure;
- La version pour vents Gwanak Yeongsan Hoesang où le hautbois hyang-piri tient la partie principale.
Parmi les instruments joués, le danso :
Petite flûte en bambou surtout utilisée en récital solo, mais également en duo avec le saenghwang ou le yanggeum, et en musique de chambre.
A côté de son rôle dans la musique traditionnelle, le danso a aussi maintenant le rôle attribué chez nous dans les écoles à la flûte à bec.
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2011-01-01
Tambours sur cadre doyra Ouzbékistan. La doyra est présente en Iran (dayereh) et dans les régions d'Asie centrale influencées par la civilisation arabo-persane. En Ouzbékistan et au Tadjikistan, la doyra accompagne l'ensemble de musique classique shash-maqâm et les musiques de mariage. L'instrument se compose d'un cadre en bois d'arbre fruitier et d'une peau confectionnée dans du péricarde de boeuf ou de la peau de silure. De petits anneaux métalliques sont disposés sur le pourtour intérieur du cadre et tintent légèrement quand le musicien secoue ou frappe l'instrument. Cet ensemble de quatre tambours de tailles différentes a été confectionné à l'intention d'une école de musique. Chaque dimension étant adaptée à l'âge et à la taille des élèves. Le plus grand est un instrument d'adulte.
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2011-01-01
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock. Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée. Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire. Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables. Jean Michel Beaudet
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2011-01-01
Jarre jahla et tambour murwas des pêcheurs de perles du Royaume de Bahrein.
La pêche aux perles fut l'une des activités essentielles de la société bahreinie jusqu'à la fin des années cinquante. Ce travail dangereux et épuisant était rendu supportable par la présence de chanteurs sur les bateaux. Le chant accompagnait le travail mais aussi les moments de délassement dans la soirée. Ainsi se développa un répertoire vocal trés riche et trés élaboré dont le style se situe au carrefour des cultures arabes, africaines et indiennes. Ces chants, préservés jusqu'à aujourd'hui, sont accompagnés de percussions qui jouent en polyrythmie, parmis lesquelles la jarre jahla d'origine indienne que l'on frappe sur le côté ou sur l'ouverture, et le murwas à deux peaux tenu d'une main et frappé de l'autre en le faisant parfois tourner.
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2011-01-01
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2011-01-01
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet